Escapades autour des lacs

On n’en loupe pas une goutte !

La nuit suivant la visite des thermes géométriques à été très fraîche, nos fenêtres ont gelé à l’extérieur, mais aussi… à l’intérieur du fourgon ! Mais le décor valait la peine de se transformer en glaçon, sous l’œil attentif du Cernícalo, un des trois faucons du Chili.

Nous nous sommes réchauffés le temps d’une randonnée au Parque nacional de Villarrica, complètement seuls. En tamisant chacuns de nos pas, dans l’espoir d’entrevoir le Pudú Puda, le plus petit cerf du monde qui vit dans la région… mais ce sera pour une autre fois !

Nous nous sommes installés aux abords du lac Calafquén pour la soirée. Face au plan d’eau, un voisin, Víctor Hugo (lui-même !) est venu nous rendre visite. Puis son épouse Germainne, et leur amie Maru ! Cette dernière nous a offert du miel et de la confiture de Guinda (une variété de cerise de la région) maison. Dans le camion, nous n’avons pas grand chose pour rendre la pareille, mais tout de même une arme redoutable : notre crêpière ! C’est à coups de bonnes crêpes que nous remercions les âmes généreuses !

Il y a des lieux de bivouacs qui sont si jolis, qu’on n’a pas envie de les laisser au petit matin. Ce fut le cas des plages face aux lacs Pullingue et Riñihue, et leurs petits îlots verts denses, leurs étonnantes vagues. A peine installés, difficile d’imaginer y passer une seule nuit.
Et, rester, nous a permis de partager de chaleureuses soirées avec Hampus et Clarissa, des voyageurs allant vers le Nord, mais aussi avec les enfants d’une famille de chiliens en vacances dans la région, curieux de visiter le van (”wouaah vous avez même un lit !”).

Magnifique lieu de bivouac au lago Pullingue

Au programme de ces journées chargées au soleil :
– Lecture bronzette entre deux ploufs dans l’eau fraîche
– Tentatives infructueuses de pêche
– Apéros
– Gratouilles de nos chiens rencontrés sur place, à qui on donne bien sûr un nom et des croquettes (on pense fort à toi Loup, sans oublier Grisou, Anubis, Blanchon, Vicos, Mamelles, Boudbois, Narrise, Pâté…). Non, on n’est pas gaga !

 

Le Parque de Huilo Huilo est sûrement incroyable en été, mais le Río Fuy qui le traverse s’est asséché depuis mi-février et les chutes d’eau réputées spectaculaires l’étaient un peu moins ! La réserve est divisée en six entrées, toutes payantes, pour des promenades de 2 ou 3 km, toutes estimées sur le guide à 2 ou 3h de marche (avec des petites pattes de Pudù peut-être !).

Au fil des lacets, l’imposant volcan Osorno tranche avec le bleu du ciel. Attablés face au coucher du soleil, avec une petite bière (on n’allait pas louper la Saint Patrick), nous avons croisé le chemin d’un couple de chiliens, Marcos et Carla. Ils s’étaient arrêtés pour observer les peu farouches renards, jouant comme des chiens.

Quelques jours plus tard, c’est avec eux et leurs enfants Paulina et Vicente que nous avons passé deux jours à Puerto Varas, dans leur grande maison en bois. Une rencontre généreuse, qui nous a offert l’occasion d’appréhender encore un peu mieux la culture chilienne, et d’échanger autour des habitudes et coutumes de chacuns.

”C’est vrai que les français mangent des escargots ?!”

L'imposant et conique volcan Osorno au coucher du soleil
Rencontre avec Karen, Oscar et Keme leur Kombi.
Super accueil de Marcos, Carla et Paulina.
Shooting improvisé de nos amis les zorros (les renards chiliens).